Violence faites aux femmes et aux personnes s’identifiant au genre féminin
Action nocture d’affichage à différents endroits sur le territoire de Chicoutimi
Chicoutimi, le 10 décembre 2021 — Le groupe de citoyennes soutient les survivant.e.s de violences sexuelles, verbales et conjugales par des collages disposés dans la ville, notamment sous le pont Dubuc, sur la rue Racine, au stationnement à étage, sur le boulevard Saint-Paul, à la zone portuaire et aux églises sur la rue Joliette et Rivière-du-Moulin.
En soutien aux 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre du 25 novembre au 10 décembre, nous dénonçons:
– L’inaction du gouvernement à changer le processus de dénonciation en dépit des récents investissements alors que le processus judiciaire décourage les victimes à dénoncer.
– « Que près d’une femme sur trois a subi des mauvais traitements au cours de sa vie. En période de crise, les chiffres augmentent, comme on a pu le constater pendant la pandémie de la COVID-19 et les récents conflits, crises humanitaires et catastrophes climatiques. Un nouveau rapport d’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles, ou une femme qu’elles connaissaient, avait subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide. » (Nations Unies, 2021)
– Les violences contre les femmes, les filles et personnes 2SLGBTQQIA+ (deux esprits, lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, queers, personnes en questionnement, intersexes, asexués, etc.) chez
les allochtones, personnes des Premières Nations et Inuit.
– L’invisibilité et le manque de soutien donnés aux survivantes de la part des instances gouvernementales.
Pour se rappeler l’existence de toutes les violences individuelles dans un monde patriarcal dont les 18 féminicides qui ont eu lieu au Québec en 2021, et en souvenir des femmes qui ont été assassinées lors de la fusillade qui a eu lieu le 6 décembre 1989 à la Polytechnique de Montréal, NOUS AGISSONS.
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