Joan Simard, candidate conseillère dans le district 8

Une campagne électorale enrichissante et exaltante

Chicoutimi le 31 octobre : Au terme de plusieurs semaines de porte-à-porte et de la rencontre avec des milliers d’électeurs, la candidate Joan Simard affirme que les gens du secteur nord souhaitent résolument obtenir l’équité dans le découpage des districts électoraux et ainsi retrouver le sentiment d’appartenance qui les a déjà habité. C’est le constat qui se dégage de sa campagne à une semaine des élections du 7 novembre. «Non seulement le découpage du district pénalise le secteur nord, mais en plus, il ne sert pas le secteur sud qui a des enjeux différents et majeurs», indique Joan Simard.

«De tous les engagements pris pour le District 8, dit Joan Simard, celui de l’équité dans la représentativité est le plus urgent aux yeux des électeurs de Chicoutimi-Nord. Ils savent très bien qu’il leur manque un.e élu.e à la table du conseil et exigent une correction rapide.»

La diversité des résidents et les différentes réalités donnent à réfléchir. Pour la première fois le secteur nord a composé avec la perte d’un conseiller au cours des quatre dernières années. De deux et demi, on est passé à un et demi.

C’est le seul district ou un conseiller représente deux centres-villes dont le plus important centre-ville, le plus exigeant et complexe. Force est d’admettre qu’avec toute la meilleure volonté du monde, il était difficile de penser qu’il n’y aurait pas d’effets négatifs, maintient Joan Simard.

L’important c’est de corriger nos erreurs

«Les gens sont unanimes; une représentation spécifique à Chicoutimi-Nord est nécessaire pour supporter le centre-ville de proximité et la population des quartiers de Chicoutimi-Nord. Une révision des districts est un incontournable comme la loi nous le permet dans le but de respecter certains principes. La Commission de la représentation électorale du Québec nous rappelle que les critères géographique, démographiques et socio-économiques doivent guider la délimitation des districts. Alors comment avoir oublié que Chicoutimi-Nord a été une ville et à une population équivalente à celle de Ville de La Baie, laquelle a trois conseillers pour répondre convenablement à sa population», de poursuivre Joan Simard. Avec son expérience en développement communautaire et sa formation en administration publique, elle précise que les outils et l’argumentaire sont là pour corriger cet impair démocratique.

«Nous pouvons et devons faire cet exercice de révision des districts, comme le souhaitaient mesdames Néron et Dufour, toutes deux en accord avec ce principe qu’elles ont d’ailleurs défendu d’une seule voix en commission parlementaire. Un exercice bénéfique pour toute la population qui pourrait en plus participer à leur trouver enfin un nom significatif pour remplacer leur numéro», suggère Mme Simard.

Il va de soi qu’en attendant cette correction, la création des deux comités de District est essentiel pour enfin connaître les besoins et ainsi réussir à travailler sur des enjeux tellement différents. Comme au centre-ville de Chicoutimi, à Chicoutimi-Nord, les gens veulent se reconnaître et plusieurs personnes sont intéressées à agir et sont heureuses de cette proposition. «Pour avoir résidé à Chicoutimi-Nord, c’est clair que ce centre-ville, qui faisait la fierté de tous et qui était le modèle de tous les centres-villes de proximité, doit avoir un nouveau souffle. Sans support concret et à l’ombre de celui du centre-ville de Chicoutimi, son identité propre ne cessera de décliner», plaide Mme Simard.

La réception du projet de plage urbaine, de l’amélioration de l’accès à la rivière Saguenay, de la sécurité du pont de Sainte-Anne et de la piste cyclable longeant le Saguenay font consensus. «Un conseiller ne peut faire les choses seule, c’est avec l’engagement et l’implication de sa communauté qu’on réussit a réaliser nos projets et trouver des solutions», en est convaincue Joan Simard.

À une semaine de la journée du vote du 7 novembre, la candidate indépendante du district est satisfaite de sa campagne. «J’adore rencontrer les gens et je considère cet exercice démocratique comme un privilège. Après plus de six semaines de porte-à-porte, j’ai rejoint d’une façon ou d’une autre près de 80% des personnes habitant les quelques 6400 adresses du centre-ville de Chicoutimi et de Chicoutimi-Nord.»

La campagne a été une expérience humaine très exaltante pour Joan Simard : «Je remercie tous ces gens qui m’ont ouvert leur porte, qui m’ont invitée à entrer malgré la pandémie, qui m’offraient de m’asseoir, prendre un café, voire même une coupe de vin, que je devais refuser bien sûr. Merci à monsieur Gagné qui m’a offert des petits cadeaux qu’il a confectionnés de ses mains pour mes petits enfants».

«Les gens sont gentils et généreux, conclut-elle, ils ouvrent leur porte peu importe comment ils sont vêtus, ils sont chaleureux et respectueux. Ces rencontres ne pourront jamais être remplacées par un bout de carton ou n’importe lesquels réseaux sociaux. Elles sont la base d’une vraie relation de confiance avec notre population. Merci aussi à toute mon équipe qui m’a accompagnée dans cette belle aventure.»

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