Festival des films de l’Asie du sud de Montréal au Saguenay

Du 15 au 17 novembre 2019. Bibliothèque de Chicoutimi (Salle Marguerite-Tellier)

Le festival est une présentation du Centre Kabir pour les Arts & la Culture, un OSBL, dont la mission est de promouvoir des arts de l’Asie du sud, tels que la musique classique, la danse traditionnelle, le cinéma, la littérature et la poésie,

Avec la collaboration De l’équipe d’animation des Bibliothèques de la ville de Saguenay et Jayanta Guha. Appuyé par Philippe Belley, Richard Boivin, Jean Chateauvert, Christine Payette, Manon Lortie et Sophie Beauparlant.

Salle Marguerite-Tellier, Bibliothèque de Chicoutimi

Admission : gratuite (contribution volontaire)

https://www.saffm.centrekabir.com/edition-2019/films-saguenay/


Vendredi 15 novembre 19h30

Chuskit
Pays d’origine : Inde
Langue(s) : Bhoti
Sous-titres : français, anglais
Durée : 90 min

L’énergique Chuskit rêve d’aller à l’école quand elle devient paraplégique après un accident. Elle est confinée à la maison en compagnie de son grand-père sévère, Dorje. Chuskit continue de nourrir l’espoir d’aller à l’école mais Dorje tente de lui faire comprendre que l’école ne peut pas satisfaire ses rêves. À mesure que la vie à la maison devient difficile, sa bataille avec son grand-père s’aggrave. Les parents de Chuskit et son frère reconnu comme scientifique en herbe sont soucieux de respecter les anciennes traditions que représente Dorje.

Ils veulent également préserver l’esprit de Chuskit. Elle devra obliger son grand-père à céder, ou bien elle doit accepter la réalité qu’il a choisie pour elle. Le film présente également une fenêtre sur la culture et la vie dans la région de Ladakh, au sein de la haute montagne des Himalayas.

Samedi 16 novembre 13h30

With Bells on her feet
Pays d’origine : Pakistan
Langue(s) : Anglais
Sous-titres : français, anglais
Durée : 15 min

Ce film explore le déclin et la dégradation de la danse classique au Pakistan après l’introduction de lois restrictives par le général Zia ul Haq, un dictateur fondamentaliste des années 1980.

Le film se concentre sur la manière dont Sheema Kermani, une danseuse classique pakistanaise emblématique, non seulement a défié ces lois, mais a continué à utiliser sans relâche cette forme d’art puissante comme un acte de résistance contre les mentalités régressives.

Indus Blues
Pays d’origine : Pakistan
Langue(s) : Ourdou
Sous-titres : français, anglais
Durée : 76 min

Les diverses cultures autour de la région de l’Indus, qui comptent plus de 70 langues parlées, ont des racines profondes qui remontent à plusieurs siècles. Malgré la richesse des diverses cultures qui s’épanouissent le long du puissant fleuve Indus, les sons des différents instruments traditionnels vont s’estomper dans un monde dominé par les instruments de musique modernes.

Le réalisateur Jawad Sharif nous emmène dans un périple de mille kilomètres à partir des montagnes du Karakoram à la côte sud; capturant la diversité ethnique, linguistique et musicale peu connue de cette région.

Dimanche 17 novembre : 13h30

Shubhchintak
Pays d’origine : Inde
Langue(s) : Gujrati
Sous-titres : français, anglais
Durée : 14 min

Shubhchintak, qui signifie «bienfaiteurs», est l’histoire d’une femme jeune et dynamique, voulant réaliser ses rêves. L’histoire se passe dans la ville de Rajkot, en Inde, mais le thème est universel. Shubhchintak examine le rôle de la femme dans une petite ville indienne, dans une maison dominée par les hommes de même que la société.

Neel Akasher Neeche
Pays d’origine : Inde
Langue(s) : Bengali-Hindi
Sous-titres : français, anglais
Durée : 109 min

C’est un film classique des années 50 inoubliable d’un grand cinéaste indien, Mrinal Sen, admiré autant que Satyajit Ray. Le film raconte l’histoire d’un honnête colporteur chinois, Wang Lu dans les années 1930, qui vend de la soie dans les rues de Calcutta tout en refusant de se lancer dans le commerce de l’opium dirigé par ses compatriotes. Il ressent une affection fraternelle envers Basanti au sein d’un groupe politique, l’épouse d’un avocat. Basanti est arrêtée et emprisonnée et à cause de ce fait, Wang Lu s’implique dans son groupe politique.

Il retourne ensuite en Chine pour rejoindre le mouvement de résistance contre l’invasion japonaise de la Chine en 1931.

Le film démontre que sur le plan individuel on peut outrepasser la discrimination raciale. Le film est aussi devenu un classique grâce au jeu de l’acteur Kali Bannerjee, un des grands du cinéma et du théâtre bengali. Celui-ci incarne le chinois Wang Lu ainsi que la musique de Hemanta Mukherjee, un géant de la chanson bengali.


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