Communiqué de l’AGL-LGBT

NON, le coronavirus ne provient pas des personnes LGBTQ+ !

Saguenay, 30 mars 2020 – Ralph Drollinger, l’un des conseillers évangéliques de Donald Trump, affirme que le coronavirus a été envoyé par Dieu pour punir les personnes LGBTQ+. Dans un texte intitulé « Dieu juge-t-il l’Amérique aujourd’hui?1 », publié le 21 mars sur son blogue, le pasteur détaille que le Covid-19 est apparu à cause d’une « inclinaison de la société au lesbianisme et à l’homosexualité ». Drollinger n’est pas le premier religieux à blâmer les groupes LGBTQ+ pour la crise sanitaire, un pasteur évangélique américain, Steven Andrew, fervent soutien du président Trump, a appelé à la repentance du péché LGBTQ+ pour sauver des vies.

En tant qu’organisme défendeur les droits des personnes issues de la diversité sexuelle, de la pluralité des genres, des identités et des expressions genre, l’AGL-LGBT dénonce ces propos homophobes qui sont inacceptables. De tels commentaires sont scandaleux, offensants et diffamatoires à l’égard des groupes LGBTQ+.

« Nous sommes à l’heure où l’homophobie est dénoncée d’un continent à l’autre, que les plus grandes villes font flotter le drapeau arc-en-ciel, que les autorités tentent de part et d’autre d’éradiquer l’intimidation. Je rappelle d’ailleurs que de tels propos blasphématoires peuvent constituer des infractions criminelles », souligne Daniel Gosselin, directeur général de l’AGL-LGBT Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Ensemble, mettons fin à la désinformation, aux divisions et à la haine semées par Donald Trump.

Des statistiques alarmantes
Chaque 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, la Fondation Émergence publie des données statistiques concernant l’homophobie au Canada et au Québec.

En 2015, 72 % des Canadiens affirment avoir déjà été témoins de propos désobligeants ou de comportements irrespectueux à l’égard des personnes LGTBQ+.

Par ailleurs, une étude du Fonds de recherche Société et culture du gouvernement du Québec concluait qu’en 2018, près de quatre élèves du secondaire sur dix (38,6 %) rapportaient avoir été victimes d’un incident à caractère homophobe en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont gais, lesbiennes ou bisexuel-les.


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