Communiqué de la Coalition Fjord

GNL Québec : La Coalition Fjord se réjouit des demandes d’information sur le transport maritime par l’ACÉE
Saguenay, jeudi le 22 août 2019 – La Coalition Fjord a appris aujourd’hui que l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACÉE) a transmis une demande d’information à GNL Québec. Par le biais d’une lettre et d’un document de 170 pages de demandes de renseignements 1, les questionnements de l’ACÉE prouvent que l’entreprise n’a pas démontré que son projet aurait des impacts positifs notamment sur l’environnement.
À juste titre, on peut y lire que «l ’évaluation environnementale devra maintenant inclure l’analyse des effets environnementaux du transport maritime liés au Projet dans la rivière Saguenay jusqu’aux Escoumins dans l’estuaire maritime du fleuve Saint-Laurent. » Rappelons que cet enjeu avait fait l’objet d’une mise en demeure dirigée à l’ACÉE menée par le Centre québécois du droit à l’environnement (CQDE) laquelle était signée par une dizaine de groupes citoyens et environnementaux dont la Coalition Fjord.
Pour faire accepter son projet qui inclut un pipeline de gaz de 782 km, une usine de liquéfaction et un port méthanier aux abords du fjord, GNL Québec agite à tout vent une belle image. Jusqu’à maintenant on peut parler d’une vision utopique de la part de l’entreprise sur la capacité du projet à réduire les émissions de GES à l’échelle mondiale. Selon elle, le remplacement du charbon dans certains pays en Asie ou en Europe par du gaz naturel, une autre énergie fossile, serait moins dommageable. En ce sens, la Coalition Fjord est satisfaite de la demande de l’ACÉE dirigée à GNL Québec de « Justifier ses assertions quant au fait que son projet permettra le remplacement d’énergies plus polluantes comme le charbon, à l’aide de références. »
Il est également rassurant de constater que le processus inclut les préoccupations des divers acteurs de de la société pour l’évaluation d’un projet qui viendrait s’imposer au sein d’une variété de milieux, notons les avis des ministères experts et les commentaires des Premières Nations et du public, qui sont disponibles sur le Registre canadien d’évaluation environnementale.