Rentrée culturelle du centre d’art actuel Bang

La programmation à l’affiche pour l’automne 2018!
Chicoutimi, le 7 septembre 2018 – La rentrée culturelle du centre d’art actuel Bang s’amorce le 13 septembre avec deux expositions solo. Du 13 septembre au 21 décembre 2018, le centre Bang accueille les propositions des artistes Elisabeth Picard et Véronique Ménard dont le vernissage aura lieu le 13 septembre dès 17h00 à l’Espace Virtuel. Du 10 septembre au 10 novembre, dans le cadre des résidences internationales du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), en collaboration avec BPS22 – Musée d’art de la province de Hainaut, le centre reçoit l’artiste belge Philippe Braquenier. Tandis que pour sa rentrée littéraire, la librairie Point de suspension ouvre la saison avec le lancement de 96BRIC-À-BRAC AU BORD DU LAC de l’auteur Charles Sagalane, publié à La Peuplade. En octobre, le récipiendaire de la deuxième édition du Projet D’Artagnan, Paolo Almario, présentera à l’Espace Séquence son projet Datasets : Lumière : Chicoutimi. Il est à noter que l’exposition La reine me doit au moins 10 trillions de dollars, pour commencer ! , est présentée jusqu’au 22 septembre à l’Espace Séquence.
Le centre Bang vous invite à participer à ses vernissages, lancements, expositions, conférences et événements, en tout temps, gratuits et ouverts à tous. Une foule d’activités où la discussion se conjugue avec la découverte. Pour en savoir davantage sur les artistes et leurs projets, nous vous invitons à lire cette infolettre détaillée, à consulter le site internet, la page Facebook du centre Bang ou à venir discuter avec l’équipe du centre Bang. Bonne rentrée culturelle à tous et toutes !
ELISABETH PICARD
Conjonction : couleur et résonance II
ESPACE VIRTUEL
534 rue Jacques-Cartier Est
Du 13 septembre au 21 décembre 2018
VERNISSAGE – Jeudi le 13 septembre dès 17h00
Les constructions architecturales engendrées par les processus de croissance et de transformation de la nature sont à la base de la pratique artistique d’Elisabeth Picard. Sous l’influence de la science-fiction, ses recherches s’articulent autour des notions d’évolution, de déploiement et de propagation. Par son interprétation abstraite du monde organique, cellulaire et minéral, elle traduit les éléments de la nature et du paysage par des jeux d’assemblage de matière et d’éclairage.
S’inspirant du biomorphisme et des nouvelles technologies utilisées dans les domaines du design, de l’architectonique et de l’ingénierie, elle crée des sculptures et des installations aux compositions complexes. De 2011 à 2016, elle privilégie l’utilisation des attaches à tête d’équerre (Ty-Rap) et matérialise par la sculpture leur polyvalence et leur adaptabilité. En transcendant leur caractère synthétique par une multitude de formes, elle revisite les constructions de l’univers, du paysage et des organismes qui nous entourent.
Née en 1981, Elisabeth Picard vit à Montréal. Ses oeuvres ont été exposées au Canada, à Cuba, en France et en Lituanie, et ont été diffusées dans de nombreuses publications et sur différents sites web à l’international. Picard a participé au Subtle Technologies Festival à Toronto, au Red Bull Music Academy Montréal au Centre Phi, à la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières et à la Biennale nationale du lin à Portneuf. Son travail a été notamment diffusé à la Galerie Division à Montréal et aux centres Materia, Diagonale et CIRCA art actuel. Le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FQRSC), l’Université Concordia, le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) ont soutenu sa recherche. Elle a effectué plusieurs résidences au Québec, à Terre-Neuve et en France. Son travail fait partie de collections publiques et privées et elle a réalisé trois oeuvres d’art public du 1%. Elle est représentée par la galerie ELLEPHANT.
Pour en savoir davantage à propos de l’exposition : centrebang.ca
Site internet de l’artiste : www.elisabethpicard.com
Capsule de La Fabrique culturelle
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VÉRONIQUE MÉNARD
[DES]Équilibres
ESPACE VIRTUEL
534 rue Jacques-Cartier Est
Du 13 septembre au 21 décembre 2018
VERNISSAGE – Jeudi le 13 septembre dès 17h00
Exposition de fin de maîtrise
Directeur : James Partaik
Cette proposition en art numérique de l’artiste Véronique Ménard porte sur les limites et les capacités d’adaptation des êtres vivants et des systèmes artificiels aux événements accidentels dans l’expérience esthétique. À travers l’étude du comportement des objets et l’analyse des rapports humains à l’objet poétique accidenté, elle questionne les transformations comportementales émergentes. Pour l’exposition [DES]Équilibres, la salle principale de l’Espace Virtuel accueille trois oeuvres de cette finissante à la maîtrise en arts.
Figure par excellence des déraillements existentiels révélant l’équilibre précaire de toute forme de vie, l’accident marque l’interruption, la rupture de sens sur le chemin continu de l’existence. En réaction aux perturbations extérieures, les êtres vivants accomplissent un processus incessant d’auto-organisation visant le maintien de leur équilibre. Dans un contexte d’accélération technique où se manifeste un désir grandissant d’accomplir un maximum de tâches en un minimum de temps, où la fiabilité des systèmes est glorifiée, l’accident révèle l’incontrôlable, les limites, la faillibilité.
Véronique Ménard est une artiste dont le parcours atypique l’a amenée à passer d’une carrière en secrétariat, où elle a œuvré durant plusieurs années, vers un retour aux études en arts numériques en 2012. Sa recherche prend appui sur son expérience personnelle de l’accident, de la résilience et de la plasticité comportementale. Par le biais de la sculpture et de l’installation cinétiques et sonores, sa pratique questionne les limites et les facultés d’adaptation des objets et outils en arts numériques en réaction aux perturbations extérieures. Sa recherche porte également sur l’intégration d’une dimension comportementale aux objets, ainsi que leurs transformations émergentes chez les êtres vivants, en interaction avec ces dispositifs robotisés. Véronique Ménard est récipiendaire de plusieurs bourses de recherche et d’excellence en arts numériques et visuels, notamment la Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand Bombardier (CRSH) et la Bourse d’études supérieures en arts visuels Yvonne L. Bombardier.
Pour en savoir davantage à propos de son exposition : centrebang.ca
Pour en savoir davantage sur son travail
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Lancement
96BRIC-À-BRAC AU BORD DU LAC
CHARLES SAGALANE
ESPACE SÉQUENCE
132 rue Racine Est
Librairie Point de suspension
Jeudi le 20 septembre en joyeuse formule 5 à 7
Que disent les objets ? D’abord il y a le BOUM du petit cœur qui est grand de l’enfance. Suit l’ère des made in, articles du quotidien, chéris ou rêvés, brisés ou usés, recyclés ou partagés, retentissant en BANG, VLAN ou SMASH. Dans ce fabuleux bazar d’écrire se déballe un théâtre poétique unique, tiraillé entre une volonté incontestable d’éviter l’accumulation de la surconsommation et son revers, l’attachement aux choses qui font sourdre la langue, qui illuminent ce qui est, et réveillent la tendresse du bord du lac.
rien ne sert / d’acquérir / il faut se départir / à point
Classement, inventaire, legs, boutique, fabrique ludique et festival lyrique, l’établi littéraire de Charles Sagalane accueille tout.
Et si ce joyeux tapage faisait résonner votre propre bric-à-brac ?
La pratique artistique de Charles Sagalane est ouverte à des influences éclectiques. Chacun de ses projets s’insère dans un vaste édifice littéraire, le Musée moi. Il travaille à ce que les livres soient le point de départ et le point d’arrivée d’aventures humaines, bien souvent indisciplinaires.
À propos de La Peuplade
La Peuplade publie depuis 2006 des livres de fiction, des récits, de la poésie et des traductions de romans inspirants d’où qu’ils proviennent. De son phare, La Peuplade tient le cap sur une littérature actuelle convaincue, signée, nécessaire.
Bouger, agir, évoluer, prendre part au dialogue, construire une époque, formuler des idées, un propos. Aller vers La Peuplade signifie adopter rigueur et passion, sans regarder la distance. Sans frontières, la maison d’édition occupe le territoire – question d’équilibre –, inclut les grands espaces, projette sa lumière dans la nuit, rassure celui qui voyage.
Lien vers le site internet de l’auteur : www.sagalane.com
Lien vers le site internet de La Peuplade : lapeuplade.com
Artiste en résidence
PHILIPPE BRAQUENIER
Résidence internationale
du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)
Échange entre BPS22 – Musée d’art de la province de Hainaut (Belgique) et le centre Bang
ESPACE SÉQUENCE
132 rue Racine Est
Du 10 septembre au 10 novembre 2018
Philippe Braquenier profitera de la résidence au centre Bang pour continuer son dernier projet intitulé Earth Not A Globe. Ce travail se concentre sur les Flat Earthers, une communauté conspirationniste extrême, adepte de la théorie de la Terre plate. À travers des paysages numériquement manipulés, des portraits mis en scène et des expériences réinterprétées issues de la mythologie des Flat Earthers, l’objectif est de questionner le rôle de la photographie dans une ère de post-vérité.
Les appropriations illicites et les fausses représentations des images ont contribué à la croissance des fake news (fausses nouvelles). La plupart des gens ont tendance à accepter les photographies comme des représentations véridiques. Même en connaissant les facilités de la manipulation numérique actuelle, ils croient toujours qu’une photographie représente la réalité. Une image fournit des preuves, implique une légitimité simplement par sa présence et aide à diffuser une information. Dans une ère de faits alternatifs, quel est le rôle de la photographie quand les preuves documentaires sont niées ou contestées?
En tant que photographe utilisant un style relativement objectif, Philippe Braquenier compte utiliser cette faille et insinuer implicitement avoir réalisé un travail documentaire à propos de la communauté Flat Earthers. En brouillant la frontière de la vérité, l’artiste souhaite démontrer que l’image devient un leurre et souligner que la vérité est devenue une notion suspecte, que la réalité n’est qu’une construction sociale et que les humains sont intrinsèquement biaisés.
Le travail de Philippe Braquenier est le résultat d’un processus de recherche et d’investigation rigoureux souvent centré sur des problématiques sociétales. Combinant photographie et texte, ses projets sont aux frontières du documentaire et du conceptuel. Le but de ses travaux est de remettre en question la place de l’individu dans la société, à partir des problématiques globales de l’ensemble de l’humanité.
Sans se contraindre au genre photographique, l’utilisation du portrait, du paysage et de natures mortes a un but précis; si la photographie reste son médium de prédilection, ce sont les sujets qui déterminent la forme et le style de leur représentation. Ainsi, la photographie devient presque secondaire et son questionnement s’opère en filigrane.
Philippe Braquenier, né en 1985 à Mons en Belgique, est un artiste belge travaillant aux frontières du documentaire et du conceptuel. Il est bachelier de la HELB (Haute École Libre de Bruxelles – Ilya Prigogine), et a notamment exposé au Musée de Photographie d’Anvers (FoMu), au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR) et à la Fondation Aperture à New York. Récemment son travail a été publié par Wired, Wall Street International et Blow Magazine. Philippe Braquenier est représenté par la galerie The Ravestijn à Amsterdam.
Pour en savoir davantage sur le travail de l’artiste : philippebraquenier.com ou centrebang.ca.